lundi 3 juin 2013

Les Amours d'Hercule

Dans Les amours d'Hercule, profitant de l'absence du fils de Zeus descendu aux Enfers, le fourbe Lycos, officier d'Œnée roi de Calydon / Œchalie (?), cherche à opposer Hercule et Déjanire en faisant secrètement assassiner Mégarea, femme d'Hercule, et Œnée, père de Déjanire.
 Venu à Œchalie réclamer justice, Hercule oublie ses projets de vengeance en rencontrant Déjanire, dont le visage lui rappelle Mégarea (interprétée par Barbara Florian). Il faut voir apparaître "la" Mansfield entourée de ses "boys" musclés, majestueuse dans le cadre de la superbe esplanade du Museo della Civiltà Romana à l'E.U.R. (Rome) ! Les deux jeunes gens vont s'aimer (Mickey Hargitay a alors 33 ans et J. Mansfield 27, mais nous nous comprenons n'est pas ?),
au désespoir de Lycos qui comptait faire épouser la riche héritière à une de ses créatures, Achéloos de Mycènes (sic). Hercule est accusé du meurtre d'Achéloos et ne se justifiera qu'au terme d'une série de péripéties au cours desquelles il tue l'Hydre de Lerne (à trois têtes), vainc un taureau puis une grande créature simiesque, et rencontre Hippolyte reine des Amazones, qui change ses amants en arbres. Les Métamorphoses d'Ovide rencontrent le mythe d'Antinéa, archétype absolu de la reine cruelle et sexuelle dans le cinéma historico-mythologique. Le titre de travail était "Les trois amours d'Hercule", car Jayne Mansfield, changeant de perruques, incarnait successivement Déjanire et Hippolyte. C'est la seule réalisation cinématographique où Iolaos est le compagnon d'Hercule, mais il est montré comme un vieillard alors qu'en fait, étant fils du jumeau d'Héraclès, Iphiclès, il aurait dû être sensiblement plus jeune. Il avait été question pour Mickey Hargitay et Jayne Mansfield de tourner ensemble un Antoine et Cléopâtre, en 1963. Le physique bovin d'Hargitay aurait peut-être convenu à Marc Antoine. Mais le film ne se fit pas, le couple s'étant séparé. On reverra Hargitay dans un autre péplum en 1964, La vengeance des gladiateurs, dont l'action conte les intrigues de Genséric contre Valentinien III. Pour la publicité du film, la production eut l'idée saugrenue de convoquer les paparazzi pour photographier dans l'arène du Colisée - lieu consacré aux saints martyrs par Benoît XIV -, un combat pour rire opposant Hargitay-gladiateur au boxeur Ray Sugar Robinson, entourés de pin-up en bikini. Ray Sugar Robinson qui venait de remporter un nouveau titre et s'apprêtait à rencontrer le Pape vit son entretien décommandé par le Vatican scandalisé. Quand à Hargitay, il continuera une carrière incertaine dans des giallo ou des westerns transalpins.

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Michel ÉLOY :  http://www.peplums.info




2 commentaires:

  1. Il faut voir la Mansfield arriver.... avec d'autres femmes.... pour l'épreuve de la hache.... on la reconnaît à ses obus à plus de 50 mètres....

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  2. Il faut voir aussi Jayne Mansfield respirer et soulever sa toge de ses seins majestueux... le grand suspense du film.... c'était de savoir si la toge de Jayne Mansfield allait craquer ou non sous la pression de ses seins énormes et gonflés.....

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